20111011

Conséquences socioéconomiques

À cette époque, les habitants de la région de Naples ne reconnaissaient pas l'existence des volcans car ils n'avaient aucun moyen de les représenter ou de les définir. C'est donc en grande partie à cause de la mémoire collective que personne ne c'est méfié du Vésuve, malgré plusieurs signes avant-coureurs qui nous paraissent incontestables. De cette ignorance résulte la mort de tous les gens qui logeaient à proximité du volcan soit 15 000 à 20 000 personnes n'ayant aucune chance de survie.

Pour ce qui est du territoire qui était constitué de nombreuses habitations ainsi que les champs, les vignobles, la végétation et les animaux sauvages, agricoles et domestiques... Tout a été enseveli ! Il ne resta après l'éruption qu'un désert des cendres et des roches volcaniques. Rien n'a pu être conservé pour rebâtir et malgré tout, l'endroit est devenu inhabitable durant de nombreuses années, jusqu'à ce que la végétation repousse des sols très riches en minéraux et que des gens trouvent à l'endroit d'assez grands avantages pour l'économie agricole.


20111003

Conséquences physiques

Moulage de chien retrouvé à Pompéi, figé pendant qu'il jouait.
La journée de l'éruption volcanique, il y a eu de nombreuses conséquences physiques. En effet, le nombre d'habitants de la ville de Pompéi a été estimé entre 10 000 et 25 000 individus lors de l'éruption. Ces familles possédant des maisons et des terres ayant été totalement détruites. Dans cette ville, 38% des victimes ont été tuées par les dépôts de cendre et de pierre ponce qui se sont accumulés, soit étouffées dans leurs maisons ou bien morts dans l'écrasement des toits. Le reste des gens ont été intoxiqués par les gazs volcaniques toxiques.

Exemple de coulée pyroclastique éloignant le rivage.

Pour la ville d'Herculanum, les évènements se seraient déroulés différemment. La ville étant plus rapprochée du Vésuve, ce serait la coulée pyroclastique qui serait la principale cause de décès et de destruction. Cette coulée se serait abattue sur la ville en deux étapes en commençant par une vague pyroclastique comprenant les débris légers et fluides qui descendent plus rapidement. En s'écoulant sur le sol sa température à baissée, elle est restée suffisamment chaude pour calciner les matériaux organiques mais est vite descendue. La ville se retrouve donc ensevelie sous plusieurs mètres de débris mais n'est pas pulvérisée. C'est ensuite le flot pyroclastique qui est constitué des matériaux massifs et dévastateurs comme des morceaux de roches géantes s'étant détachés du contour du cratère. C'est ce qui achève l'enfouissement de la ville sous une couche de cendre d'environ 20 mètres soit l'équivalent d'un immeuble de 6 étages, ainsi qu'environ 10 mètres de débris plus lourds. Le rivage de la mer étant à l'origine à 200 mètres de la ville à été repoussé 300 mètres plus loin.


Au total, les archéologues ont estimé le nombre de morts entre 15 000 et 20 000 individus. Les villes entourant le volcan ont été totalement ensevelies et oubliées, car ce n'est que vers les années 1600 que les premières découvertes archéologiques ont eues lieu.